“Victor Young Perez, 136 combats, 91 victoires dont 27 par KO, Champion du monde des poids mouches, est sur le ring. En face de lui Kurtz, le soldat allemand ; 20 centimètres et 20 kilos de plus que lui. Autour de lui les cheminées des fours crématoires recrachent les cendres de ses camarades d’infortune. Et pourtant, encouragé par son frère Benjamin déporté lui aussi et par des milliers de regards muets, Victor, ce petit juif arabe, tiendra tête à ces monstres durant quinze rounds. Pendant l’enfer de ce combat, Victor verra défiler sa vie : Sa Jeunesse insouciante à Tunis avec Rachid, Maxo et Benjamin. Il y retrouvera l’amour avec la bellissime Mireille. Il revivra sa gloire et sa descente aux enfers, enfer bien agréable à côté de l’Indicible dans lequel les coups de Kurtz le ramèneront.”
(Allocine.fr)
“La composition de la B.O. de Young Perez a été pour moi une très belle source d’inspiration musicale. Le contexte et l’histoire nous plongent dans un univers à la fois dramatique et léger, et c’est à travers ce paradoxe que j’ai pu utiliser l’orchestre symphonique dans ses diverses palettes d’expression. La tâche était difficile, car la bande son de devait surtout pas alourdir ou obscurcir l’action du film. Tout naturellement, le violon s’est trouvé être l’instrument idéal pour traduire cette ambiance et mener le navire a bon port. Il faut noter qu’une grande partie de la musique, notamment son thème principal, a été composée sur le scénario seul sans les images. Et j’ai été frappé par le fait que cette manière de travailler a été bien plus créatrice d’émotion que le travail habituel à l’image, l’imaginaire jouant un rôle prépondérant dans la mise en perspective de l’image par la musique.”
Didier Lockwood